Pollution de l’air intérieur : l’étiquetage ne suffit pas

Publié le: 07 Juin 2013 par Maison Confort

Depuis quelques temps, vous avez peut-être pris l’habitude de regarder l’étiquette qui indique le niveau d’émissions polluantes des produits de construction et de décoration que vous achetez. Les produits vont de A+ (ceux qui émettent le moins de polluants) à C (ceux qui en émettent le plus). S’il est donc désormais plus judicieux d’opter pour les produits étiquetés A+, cela ne suffit pas à faire disparaître complètement les polluants à l’intérieur des habitations. En effet, d’autres éléments sont à prendre en considération.

Etiquetage des polluants dans la maison

Le mobilier et les produits ménagers

Le mobilier serait la première source de pollution de l’air intérieur. Pour l’instant, il n’existe aucun repère pour guider les consommateurs dans leurs choix. Les produits ménagers augmentent également la concentration de polluants dans l’air intérieur. Il est préférable de choisir des produits naturels pour faire le ménage.

L’humidité et la chaleur

L’humidité ou les rayons du soleil peuvent modifier le comportement de certains matériaux et engendrer d’importantes émissions de polluants.

Le mélange de certains matériaux

Le mélange des matériaux et plus précisément le mélange des polluants émis par ces matériaux rend difficile l’évaluation précise du niveau de pollution d’une pièce ou d’une habitation. Le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) travaille à une version améliorée de son logiciel d’évaluation environnementale. Cette nouvelle version devrait permettre de calculer la concentration théorique de COV (Composés Organiques Volatils) dans une habitation avant sa conception. Pour cela, une base de données sera régulièrement complétée par les entreprises, obligées de fournir des informations précises sur leurs produits.

La pollution extérieure

La pollution extérieure altère inévitablement la qualité de l’air intérieur. Les logements situés à proximité de routes où la circulation est dense voient la pollution de leur air intérieur augmenter considérablement.

Il reste donc un certain nombre d’efforts à faire, pour les fabricants comme pour les consommateurs, pour réduire la concentration de polluants à l’intérieur des habitations.