Les pages jaunes regorgent de noms d’artisans spécialisés dans le bâtiment. Les annonces ne précisent pas le plus important : leur niveau de compétences. Le gouvernement a mis en place la mention RGE. Elle vous garantit le savoir-faire de l’entreprise. En plus, choisir un artisan RGE vous donne droit à des aides financières.
Choisir un artisan RGE, c’est choisir un professionnel qualifié
Il n’est pas toujours facile d’accorder votre confiance à une société. Vous la faites entrer dans votre maison alors que vous ne la connaissez pas. Une peur latente vous habite : être victime d’une malfaçon. La mention Reconnu Garant de l’Environnement (RGE), qui remplace toutes les anciennes certifications depuis 2014, vous aide à l’accorder à nouveau. Elle met en lumière les compétences et le savoir-faire unique d’un artisan et d’une entreprise du bâtiment. Ils ont tous un point commun. Ils sont spécialisés dans les équipements utilisant des énergies renouvelables ou dans les travaux de rénovation énergétique.
L’Eco-conditionnalité des aides
Le label RGE constitue une obligation, depuis le 1er juillet 2015, pour bénéficier des aides financières de l’Etat dont le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et l’Eco PTZ. L’objectif est d’encourager les ménages à effectuer des travaux, qui améliorent l’efficacité énergétique du bâtiment. Ces travaux permettent, dans un même temps, de réduire les émissions de CO2.
Artisan RGE : un savoir-faire validé par une certification
Pour décrocher ce précieux sésame, les entreprises suivent une formation dans leur domaine d’activité. Par exemple : Qualifelec concerne les travaux électriques en matière d’efficacité énergétique et d’installation des énergies ; Certibat englobe les travaux de rénovation énergétique globale ; Cequami se rapporte aux travaux de rénovation globale avec label HQE (Haute qualité environnementale) ou NF Environnement et il en existe encore bien d’autres (QualiEnr, Qualibat, etc.).
Ce cursus est validé par l’obtention d’un certificat national délivré par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation). La certification doit être renouvelée au bout de 4 ans. Avant ce délai, des contrôles annuels sont effectués afin de vérifier la fiabilité des moyens humains, techniques et financiers engagés.